La technique du manipulateur - Accuser sa Victime de folie...

Publié le par Témoin de la Folie

Et oui... Votre bourreau n'est pas fou, c'est vous qui l'êtes selon lui !

Il n'accepte pas la frustration, il vous violente mais c'est vous qui êtes folle...

Il n'y a pourtant que les "fous" qui pensent n'avoir aucun problème.

Si vous rencontrez une personne qui dit de l'autre qu'elle est instable, fragile et qu'il utilise des mots tels que "complètement fou/folle"(1), "séjour psychiatrique"(2), restez vigilant...

Différencier le bourreau de la victime n'est pas chose aisée si l'on n'est pas (in)formé, et surtout si la victime n'est pas guérie et/ou n'est pas séparée depuis assez longtemps du bourreau.

(1)Lorsque l'on possède un proche souffrant de véritables troubles psys on reste discret sur ce fait et on ne le crie pas sur les toits...

(2)Rappelons qu'une partie de la population "cliente" de l'hôpital psychiatrique est victime de violences...

Souvent le manipulateur n'est jamais content et critique le monde entier (comprenez lors de tels évènements c'est la faute de l'autre qui alors... On sait à quoi s'en tenir car généralement aucune solution ne peut venir à bout de leur(s) problème(s).

Être traité de fou/folle, c'est être renvoyé au message du discrédit, c'est une technique de manipulation, de déstabilisation, vous l'aurez bien compris.

Mon ex était folle, déséquilibrée mais oui ! Pour cause, la personne violente va vous faire perdre pied mais le vrai fou c'est lui car jamais il ne se remettra en question et n'ira jamais voir un psy.

Un fou ne se soigne pas...et surtout ne s'excuse pas, c'est vous le problème !

(1) Pour faciliter la lecture de cet article, la dénomination masculine prédomine mais l'inverse peut se voir aussi.

Illustration Juridique : 

Rejet de Monsieur X qui réfute les faits de violences sur sa compagne...La Cour de Cassation, à l'appui du dossier constate la réalité des faits de violences tant physique que morale.

  • Arrêt n° 2238 du 2 juin 2015 (14-85.130) - Cour de cassation - Chambre criminelle - ECLI:FR:CCASS:2015:CR02238

(...) que ce dernier met encore en avant la grande fragilité de la santé mentale de son épouse « qui a notamment fait une tentative de suicide et qui a été hospitalisée pendant plusieurs semaines à [...] (...) qui présente de sérieux troubles psychiatriques » qu’il a utilisé sa qualité de médecin traitant pour la faire hospitaliser en psychiatrie en mai 2011 ; que cette fragilité est invoquée uniquement par les praticiens en lien avec M. X... et par les parents de Mme Y... avec lesquelles celle-ci entretient des relation difficiles ;

qu’en revanche, les autres professionnels qui ont examiné Mme Y..., sont d’un avis sensiblement différent ; que le compte rendu de séjour de Mme Y..., établi le [...] 2011, par le docteur F..., psychiatre à [...], relève que l’acte de Mme Y... était « manifestement à visée non suicidaire, [que celle-ci] est apparue tout à fait équilibrée au cours du séjour » ; que ce praticien ajoute que Mme Y... « n’a présenté aucun trouble du comportement [et] est apparue très adaptée à la structure, („,) se présente par contre comme une petite fille craintive devant le diagnostic de son mari (...) qui la considère comme une borderline bipolaire (...). Je l’ai évidemment rassurée sur l’absence totale de lien avec un trouble de personnalité borderline puisqu’ elle est à l’opposé même de ce type de diagnostic. (...) Elle ne présente d’ailleurs pas de traits d’immaturité » ; que le [...] 2013, le docteur F... a encore précisé qu’il n’existait pas de contre-indication à la possibilité pour Mme Y... d’avoir la garde de ses enfants, et ce, contrairement à l’avis du prévenu ; que c’est notamment sur la base de ce certificat que le juge aux affaires familiales a fixé la résidence des mineurs au domicile maternel après avoir relevé les difficultés éprouvées par le prévenu « à maintenir la place de son épouse dans l’esprit de ses enfants » ; qu’un certificat médical du [...] 2013, établi par le docteur G..., médecin-psychiatre qui suit Mme Y... depuis de nombreuses années, relève que Mme Y... n’est atteinte d’aucune pathologie grave concernant sa spécialité ; qu’il ajoute qu’il n’était pas en accord avec le diagnostic posé par M. X... et que l’épouse de celui-ci ne souffrait pas de bipolarité ;

(...); qu’en conséquence, les violences reprochées au prévenu sont établies ;

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